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Le Lieu 37, parce que 37 rue des petites écuries dans le 10ème à Paris, est un endroit qui permet aux créateurs d’exposer via le principe de la location éphémère.  Sylvie Courcol, propriétaire du lieu et créatrice de la marque Idylle,  une société qui importe des pierres minérales, l'a ouvert en décembre 2010.

Son entreprise est située au sous-sol. Alors pour l'espace qu'il lui restait, elle s’est dit que ça serait  "plus sympa de garder cet espace afin d’y faire venir des créateurs et des artistes que de le louer à une personne". Elle savait déjà que le lieu se prêtait parfaitement à des ventes éphémères, puisqu’elle en avait organisées avec des copines en mai 2010. C’est d’ailleurs à la suite de cela qu’elle a décidé de faire des travaux pour pouvoir louer le lieu.

Après deux ventes qui se sont déroulées au mois de décembre, la prochaine, intitulée Vintage Bazar,  se déroulera à partir de vendredi  4 février.  "Des amies ont lancé l’idée d’un vide-dressing, et nous nous sommes dit que cela irait très bien avec une expo-vente vintage. Nous avons donc mixé les deux pour créer Vintage Bazar".  Les trois premiers jours l’espace sera organisé en mode salon, alors qu’à partir du mardi (après une petite pause le lundi 7), le lieu sera aménagé en mode boutique, "dans une ambiance plus paisible, plus posée" m’explique Sylvie Courcol.

Vous pourrez y retrouver La Maroquinerie Family, les bijoux d'Hebba-B et de Chuch, les vêtements pour enfants Les Fées pimentées et Du riffifi chez les fées, Laurie(vêtements de luxe vintage)  et FredBred, avec ses tableaux  et sérigraphies arty.

A terme, Sylvie Courcol veut faire du Lieu 37 un espace de rencontre entre les créateurs et le public. "Nous sommes dans un quartier où beaucoup d’activités tournent autour de la création, alors l'idée est de devenir un lieu de proximité."

Ce sera le cas dès le 8 mars, puisque le Lieu 37 deviendra pendant un mois la boutique physique de la plateforme de vente en ligne A Little Market.  Quinze créatrices s’y succèderont jusqu’au 8 avril, et chacune présentera une création sur le thème du printemps.  A vos agendas !

Lieu 37

37 rue des Petites Ecuries

75010 Paris

Expo-Vente Vintage Bazar  : du 4 au 14 février, de 11h à 20h

Fermeture lundi 7 février

LaMai, parce que les amis de Maïté, une jeune femme espagnole de 32 ans qui habite à Madrid, la surnomment ainsi. Je suis une grande fan de coquelicots, alors bien sûr ses bijoux ont immédiatement attiré mon attention. Mon espagnol étant assez pathétique, c’est sa cousine, qui est venue l’aider pour les quatre jours d'Eclat de mode - Bijorhca, qui accepte de faire la traductrice. Au départ, Maïté avait l’air assez réticente, mais elle s’est détendue au fil de la conversation.

Car derrière ce personnage qui sait se mettre en scène, Maïté cache un peu de timidité. Mais c’est surtout la douceur et la générosité qui la caractérisent.  Et puis quel bonheur de réentendre parler espagnol depuis tant d’années !

Bon venons-en au fait tout de même. Maïté est illustratrice. Elle dessine depuis toute petite. Elle a fait les beaux arts dans le but de faire de la recherche. Mais pendant ses études, Maïté a commencé à faire des bijoux. Et a créé sa marque il y a  cinq ans. "J’aime l’idée de transférer l’illustration sur des supports plus populaires et plus accessibles que les œuvres d’art traditionnelles. De plus, c’est sympa de me dire que les gens porte un peu de moi sur eux" m’explique la créatrice. Elle travaille sur de la résine et de l’argent essentiellement. Mais elle ne s'interdit pas l'or et le vermeil. Au début, elle a tenté la céramique, mais elle trouvait que ça n’était pas pratique pour les bijoux qu’elle proposait.

Collection Itzi

En Espagne, la jeune femme est distribuée dans une cinquantaine de boutiques. Auparavant, elle a donné des cours dans des centres culturels, a été serveuse et a également illustré des contes. La jeune femme s’inspire essentiellement de la nature."J’aime créer des formes hybrides entre des végétaux et des animaux". Ce qu’elle souhaite transmettre à travers ses créations, c’est "la délicatesse, la poésie". D’ailleurs, elle écrit souvent des petits mots poétiques sur ses broches ou ses bagues.  Au départ, elle proposait uniquement des créations en noir et blanc, et puis elle a introduit le rouge, et le bleu. J'aime ce coup de crayon raffiné, coloré, à la fois chic tout en étant fantaisie.

Mais Maïté ne s’en tient pas qu'aux bijoux. Elle fait aussi des sacs à main, et pense à créer des fringues. "Je les dessinerais et les ferais ensuite fabriquer" me précise-t-elle. Sans aucun doute, ça aura du style !

LaMaï vend par correspondance, alors si jamais vous avez craqué c'est ici.

Quand je me suis rendue au salon Bouche-à-Oreille en décembre dernier, la vitrine de La Boutique, située juste en face, était tellement jolie que je suis rentrée. Et je n’ai pas été déçue du voyage. Des bijoux baroques, modernes, fashion et des robes et tuniques en soie d’une finesse exquise. Le tout mis en valeur avec des meubles anciens et des petites cases deci delà. Une ambiance cosy et rétro se dégage. On dirait que La Boutique a toujours existé. Et pourtant, elle a été ouverte en août 2010 par trois créatrices : Marie-Hélène Spitzer (LA2L), Zalie Smagghe, et Cécile Simon.

Quand je suis retournée en vue de faire leur portrait et de parler de La Boutique, Marie-Hélène Spitzer et Zalie Smagghe étaient installées toutes deux au fond du magasin, l’une sur une table qui lui sert d’atelier, et l’autre derrière le meuble qui leur sert de comptoir. Elles papotaient tout en travaillant. Je me suis installée à côté d’elles, et nous avons discuté pendant deux heures.

Marie-Hélène cherchait un atelier, Zalie Smagghe et Cécile Simon une boutique. Elles ont sympathisé au gré de leurs rencontres dans des salons de créateurs. Elles ont pris la décision de se lancer dans le projet à trois en décembre 2009, et ont trouvé la boutique en mai 2010. Le temps de faire des travaux, l’endroit étant un ancien lieu de culte, et elles ont ouvert mi-août.

Elles adorent le quartier, repère de créateurs. La Boutique leur a permis à toutes les deux, (je n’ai pas encore rentré Cécile Simon), de pouvoir vivre de leur création. "On bénéficie de l’influence de Merci, qui attire beaucoup de monde. Et en plus, la rue permet de descendre vers le marais donc nous avons du passage".  Elles sont aussi conscientes de l’évolution des mentalités qui leur est favorable. "Les gens font de plus en plus attention à la manière dont est fabriqué ce qu’ils achètent, d'où ça vient, si c’est fait en France… Ils veulent changer des réseaux traditionnels comme H&M et ne s’arrêtent pas au prix" me raconte Marie-Hélène qui est ravie de ne plus travailler seule.

Ouvrir une boutique a été très facile pour les créatrices. ""Ouvrir une boutique seule c’est compliqué, mais à trois on prend vraiment peu de risques, et en plus on ne cesse de se motiver. Il ne faut pas en faire une montagne et ne pas hésiter à se lancer quand on est plusieurs". Mais elles sont unanimes" m'explique Marie-Hélène Spitzer : "Il faut que nous soyons d’accord toutes les trois pour prendre n’importe quelle décision, si petite soit-elle". L’entente est très bonne, même si les trois créatrices ont des styles très différents. "On se complète très bien : Zalie était très douée pour chercher les annonces, Cécile pour gérer le contrat, et moi pour le bricolage et les travaux" poursuit Marie-Hélène.

Et les créatrices de me raconter  une anecdote sur la difficulté qu’elles ont eu à s’accorder sur le nom de La Boutique, Cécile Simon et Zalie Smagghe souhaitant un nom poétique et rétro, comme les 'Miscellanées' et Marie-Hélène Spitzer voulant un nom plus simple et moins précis comme La Boutique… On sait qui a gagné. "Mais tu as eu raison, c’est beaucoup mieux La Boutique, c’est moins catégorique, c’est ouvert" dit Zalie à Marie-Hélène.  La porte est effectivement grande ouverte, alors allez-y vite!

Et très prochainement donc, le portrait des trois créatrices 🙂

La Boutique

18 rue Commines

75003 Paris

Du lundi au samedi de 11h à 20h.

Le dimanche de 14h à 18h.

01.42.78.04.05.

Eh oui ! Les soldes ne sont pas finis et la ruine va continuer ! En effet, comment résister à une dizaine de créatrices qui se sont unies pour vous proposer leurs créations en solde !

C’est Emma des Lilas qui est à l’origine de l’initiative. "J’ai déjà organisé des évènements sous l’appellation 'Créatrices and Co' avec une autre créatrice. C’est la première fois que je me lance seule". Elle a ainsi proposé à une dizaine de créatrices de se réunir à l’Espace Sainte-Opportune pour surfer sur la vague des soldes. "C’est agréables pour les clients qui n’ont pas toujours les moyens de s’offrir des créations, et ça permet également à de nouvelles créatrices de se faire connaître". En effet, l’Espace Sainte-Opportune est situé à Châtelet, dans une rue très fréquentée.

Seront présentes : Hebba-B (bijoux), Emma des Lilas (bijoux), Valovali (bijoux), Les petites comètes (vêtements pour enfants), Lili K wet (accessoires, textiles et déco enfants), Julie Carte plasticienne, La Fafactory (collages), Olympe (sacs en cuir et foulards vintage),  Les trois petits (accessoires) et Dominica Carla Gioia (mode femme).

Courrez vite à l’Espace Sainte-Opportune pour vous faire plaisir !

Espace Sainte-Opportune

Place Sainte-Opportune

Métro Châtelet

Jeudi et vendredi de 11h à 20h

Samedi : de 10h à 19h

Quand j’ai vu les bijoux de la créatrice grecque FL Private collection au salon Eclat de Mode – Bijorhca, j’ai été bluffée. Dans un premier temps par les couleurs chatoyantes de ses bijoux, et puis, dans un deuxième temps, par le matériau employé : du plastique recyclé. Dur d’imaginer que ses bijoux d’une finesse exquise soient en plastique, mais pourtant c’est bien le cas.

Le stand de Fotini Liami (d’où le FL  Private Collection) suscite un véritable engouement. A côté de moi, une acheteuse s’exclame : "c’est la première fois que je vois cela. Le mélange des matériaux et des couleurs sont magnifiques". Et c’est vrai que le stand dégage une énergie et un positivisme réel. En même temps, on voit d’emblée que Fotini, le sourire scotché aux lèvres, a un tempérament à prendre la vie du bon côté.  D'ailleurs, au lieu de rester derrière son stand, dès que je lui pose une question, elle vient à côté de moi pour me répondre.

Cette ancienne enseignante d’anglais, qui vit à Théssalonique, a eu le temps de se faire une petite popularité.  Elle a  changé de métier à 27 ans, et créé des bijoux depuis 24 ans. "J’aimais mon métier mais je voulais faire quelque chose de plus créatif". Rien à voir avec le métier de ses parents, car son père était chirurgien me dit-elle en riant. Elle a commencé par des bijoux de cheveux, et s’est ensuite diversifiée.

Fotini Liami me confie également que ses bijoux turquoise font un carton en Grèce. Où trouve-elle son inspiration pour des choses si colorées ? "C’est en moi, je ne sais pas. Ah si me dit elle, j’adore la nature !" D’ailleurs, on le voit à travers ses boucles d’oreilles en forme de poisson,  ses broches en forme de fleurs ou encore les petites étoiles qui reviennent sur plusieurs de ses bijoux.

La créatrice a essayé tout type de matières auparavant, que ce soit du papier journal, des perles. De même, elle a tout fabriqué : des chapeaux, des gants, des sacs et même des vêtements. Cela ne fait qu'un an qu'elle travaille le plastique recyclé.  Et cela lui prend "beaucoup beaucoup de temps " me dit-elle.

En Grèce, la créatrice est distribuée dans plus d’une centaine de boutiques et dirige une vingtaine de personnes. "Nous sommes quatre à créer environ 1 500 pièces pour chaque nouvelle collection, ce qui nous prend environ un mois et demi, et ensuite, les bijoux sont en boutique". On lui souhaite le même succès en France !