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Eh oui, c'est hors contexte, mais c'est pour une bonne cause...

Parce que la vie peut basculer d'un instant à l'autre, parce que le chômage ne cesse d'augmenter, parce que les prix des logements flambent, parce que la crise, parce qu'ils ont besoin de nous.Parce que les Restos du cœur devaient être éphémères...

Rendez-vous les 4 et 5 mars dans les magasins Carrefour et Carrefour Market pour la collecte des Restos du Coeur.  3 000 salariés de Danone et Carrefour, qui se mobilisent pour la deuxième année, seront présents pour recevoir vos dons, en plus des 41 000 bénévoles de l'association.

Et si vous êtes blogueur ou créateur avec un blog : les Restos comptent aussi sur le web !  L'année dernière, les billets des blogueurs ont permis d'offrir 16 675 repas. Alors à vos claviers !

De la dentelle, des patchworks, des boutons, du fil en veux-tu en voilà, de la laine etc... La 8ème édition du salon l'Aiguille en fête a une fois de plus tenu ses promesses. Si la dentelle était à l'honneur, on voit que les organisateurs ont suivi la tendance car les stands de vente de tissus japonais étaient très très nombreux ! (Kaetsu, Yodoya, Anne's house).

Avant de vous parler de mes coups de cœur, je vous laisse visiter le salon comme si vous y étiez...

Au détour des allées...

Il y avait le concours de Speed Knitting ...

L'écharpe des records... Plus de 20 kms !

Et des jolies créations ...

La dentelle dans tous ses états à travers de nombreuses expositions ... Coup de coeur  la dentelle d'Aurélie Lanoiselée, qui travaille notamment avec Christian Lacroix, Christian Dior, Valentino, Givenchy et pour les méduses de Pascaline Rey, deux créatrices dont vous retrouverez prochainement les portraits sur le blog... Et entre les deux, une superbe méduse orange...

Toutes belles en dentelle !  Le haut d'Ina  Statescu, et deux robes présentées dans l'expo retraçant l'histoire de la dentelle des années 20 à nos jours, avec des robes réalisées par les plus grands couturiers...

Il y avait également les patchworks de l'association France Patchwork...

Et bien évidemment, j'ai pu rencontrer des créateurs que je vous présenterai very soon... Gros gros coup de cœur pour les adorables vêtements pour enfants de Picmoici  & Coumoiça...

Mais aussi pour les jolies guirlandes de Nuances & transparence :

Catherine Martini m'a donné envie de manger toutes ses sucreries !

Et puis, ça serait pas mieux si les personnes préservant notre sécurité portaient ce gilet fluo réalisé par Pauline Huard, de l'école La Martinière Diderot de Lyon !

Une petite info pour conclure : Fil en seine, le salon des travaux d'aiguilles organisé par Truffaut aura lieu les 9, 10 et 11 septembre 2011 à Ivry Sur seine.

Il était difficile, voire quasiment impossible, de manquer les jolies pierres de Vanessa Dubs, au salon Bijorhca. Une profusion de couleurs, des pierres toutes plus spécifiques les unes que les autres qui donnent des bijoux assez imposants. Et uniques. "Je choisis toutes mes pièces pour leur côté exceptionnel" me raconte Vanessa Dubs, une ‘dame’ qui fait bien plus jeune que ces 38 ans, et dont le visage vous inspire directement la sympathie. Souriante, la voix qui porte, Vanessa Dubs  a les yeux qui brillent. On ressent la passion qu’elle porte à ses pierres.

Avant de se consacrer à cette activité, cette maman de deux enfants était intermittente du spectacle et travaillait essentiellement dans l’évènementiel. C’est suite à un stage Ayurvéda au cours duquel elle apprend la lido thérapie (le soin par les pierres) que la jeune femme se découvre un nouvel intérêt. "J’ai découvert de superbes pierres qu’on ne voyait jamais en France. Tout doucement, j’ai commencé à en acheter une, puis deux, puis trois".

Vanessa Dubs choisit beaucoup de Jaspe, mais pas que. "Il y a une telle diversité de pierres. Or en France, on ne voit que des petites pierres, souvent les mêmes, et pas les plus exceptionnelles".  Ses préférées sont les Lapis-lazuli, qui viennent d’Afghanistan, des Jaspes Océan (verts et blancs) ou les Jaspe Zébré. Cette bonne vivante, autodidacte, passe ses journées à chercher des pierres sur internet et à se "bagarrer pour les avoir. Cela me prend énormément de temps et tout mon compte épargne y est passé depuis deux ans et demi ! Les pierres doivent être belles, originales et sans aucune imperfection".

La pierre la plus chère qu’elle a achetée, un jaspe océan (une pierre blanche et verte) lui a coûté cinquante euros. Mais sa patience et sa persévérance paient, puisque Vanessa Dubs a surpris des lapidaires et des gemmologues  à la Bourse des minéraux qui s’est déroulée au mois de décembre. "Ils m’ont que j’avais une très belle sélection, et étant autodidacte, c’était important pour moi d’avoir l’aval des professionnels".

Bague Malachite et jaspe océan

Si elle fait ses recherches sur internet, c'est parce que la plupart des lapidaires sont au Brésil, à Madagascar, en Inde, en Australie et que Vanessa n’a  "pas les moyens de faire le tour du monde ".  Une fois les pierres achetées, elles sont taillées avec du diamant à Hong Kong, carrefour des tailleurs de pierres, à partir de dessins qu’elle a réalisés.

La dénicheuse de pierres est distribuée dans une dizaine de boutiques, majoritairement dans le Sud de la France. Elle est également présente en Australie, à Londres, aux Etats-Unis et au Japon. Mais pour l’instant, elle n’est présente que dans deux boutiques à Paris et elle réalise des ventes privées dans un showroom situé dans le 14ème arrondissement qu’on lui prête gracieusement. "J’ai le sentiment que les boutiques sont frileuses, car quand je fais des ventes privées, ça fonctionne extrêmement bien, il y a un public et les bijoux imposants sont très à la mode".

Jaspe et jaspe zébré

En réalité, il semble que peu de lieux correspondent aux produits de Vanessa Dubs : "des boutiques chics m’ont dit que je n’étais pas assez chère. Et d’un autre côté, mes bagues sont plus chères que des autres bijoux fantaisies, en raison du coût de la pierre". Vanessa Dubs pense que le Bon Marché correspondrait, mais l’enseigne n’est pas de cet avis. Aujourd’hui, après deux ans et demi d’activité, elle est un peu démotivée. "J’aimerais passer à la vitesse supérieure, mais pour cela, il faut envoyer des communiqués de presse, et sans point de vente significatifs à Paris ça n’a pas de sens".  Vanessa Dubs se donne un peu plus d’un an pour réussir sa reconversion.

Le showroom de Vanessa Dubs :

57 avenue du Général Leclerc Paris (14ème)

Toutes à vos aiguilles… La couture est redevenue tellement tendance alors impossible que vous n’en ayez pas ! Et si vous êtes restée hermétique à ce loisir, vous pourriez changer d’avis très rapidement. En effet, c’est Jeudi 10 février, que la 8ème édition du salon L'Aiguille en Fête ouvrira ses portes à la grande halle de la Villette. Pas moins de 230 exposants vous présenteront nouveautés, tendances ou seront également à votre disposition pour vous donner des conseils.

Cette année, le salon L'Aiguille en Fête n’échappe pas à la tendance et met à l’honneur la dentelle. Une exposition sur 800 mètres carrés réalisée avec le concours de DMC intitulée "Folie Dentelle" mettra ainsi en valeur toutes les créations réalisées avec différents types de dentelles.

Mais ce n’est pas pour autant que la couture est oubliée, bien au contraire ! Performances du couturier Olivier Pétigny, ateliers d’apprentissage pour tous les niveaux et bar à couture "free access" pour réaliser un sac-cabas, tout est pensé pour les adeptes de l’aiguille.

Vous pourrez découvrir les broderies de Monique Lyonnet qui s’est amusée à mélanger le tissu et la broderie. Brigitte Allegro présentera quant à elle une exposition sur le thème du café avec des matières telles que les sacs de jutte, des filtres usagés ; des grains de café etc. Et dans un tout autre genre, Janaïna Milheiro exposera ses créations mixant broderies, plumes et fils dans une exposition justement intitulée : "Le fil de la plume".

Et puis pour la cinquième année, L'Aiguille en Fête accueille la finale du championnat de France de vitesse de Tricot "Speed Knitting ".  Spectacle garanti !

Pour celles qui veulent se faire plaisir tout en faisant un geste, le collectif  Ebullition a créé 56 poupées qui seront vendues au profit de l’Unicef.

Pour connaître les horaires des ateliers DMC : clic clic clic (inscription en direct sur le salon)

Le B-A BA de la couture : clic clic clic

Les plateformes web A little market et Siandso seront également présentes sur le salon et proposeront également des ateliers.

L'Aiguille en Fête :

Du jeudi 10 au dimanche 13 février

Grande Halle de la Villette (Métro Porte de Pantin)

Jeudi et vendredi : 9h30 – 19h

Samedi : 10h – 19h

Dimanche : 10 h 17h

12 € l’entrée

Pourquoi LA2L? "Parce que je suis un petit ange" me dit-elle en riant ! Bonne ambiance dans La Boutique, le nouvel antre de trois créatrices que je vous ai présentée ici.

Marie-Hélène Spitzner n’est pas du genre à se prendre la tête, c’est plutôt une fonceuse.La jeune femme de 34 ans dit n’être originaire de nulle part, puisqu’elle a déménagé tous les trois ou quatre ans environ, ses parents étant tous deux militaires. Mais elle connaît Paris comme sa poche, puisqu’elle y vit depuis 12 ans.

Elle a fait des études d'architecte d'intérieur. "Mais j’ai attendu d’avoir fini mes études pour vouloir faire autre chose ! Mes parents étaient ravis, je ne vous raconte pas !" dit-elle toujours en riant. Elle m’explique plus sérieusement qu’elle avait choisi ce métier pour être sur le terrain, mais à l’époque où elle termine ses études, les cabinets d’architectes sont surtout en recherche de personnes qui maîtrisent un nouveau logiciel, et "rester derrière un bureau toute la journée ne m’intéressait pas" m’explique Marie-Hélène.

Elle fait alors du design pendant un an chez Les Dieux Vivants. Le designer qui l’emploie la présente aux créatrices Cécile & Jeanne, et elle devient l’assistante de Jeanne… pendant 8 ans. "J’ai tout appris chez elles. Et forcément, au bout d’un moment, on a envie de faire ses propres bijoux". C’est alors que Marie-Hélène décide de voler de ses propres ailes. Finalement, Marie-Hélène n’a "vraiment pas l’impression d’avoir changé de voie. Je travaille de la même manière que quand je faisais mes études d’architecte. Je travaille sur les matières, les couleurs, c’est juste un changement d’échelle !".

Ca ne fait que deux ans que Marie-Hélène a créé sa marque, mais on a l’impression que tout se fait naturellement dans la vie de la jeune femme, qui a l’air plutôt optimiste. "Beaucoup de mes amis sont graphistes. Ils m’ont donc fait un super site et une carte de visite, je n’avais plus qu’à me mettre au boulot". Et tout naturellement elle commence par les salons : Court circuit, Bouche à Oreilles…

La créatrice s’inspire beaucoup de la mode. Elle se rend aux défilés (Isabel Marant, Vanessa Bruno, Emilio Pucci)  pour voir les couleurs et les tendances de la prochaine saison. Elle pense ensuite ses bijoux en accord avec ce qu’elle a vu. C’est sûrement pour cela que ses collections sont si éclectiques. Quand je me suis rendue dans sa boutique, elle y présentait au moins quatre collections, avec une sensibilité et une identité différente. L’art l’inspire énormément aussi, puisque la demoiselle se rend régulièrement à des expos.

Fonceuse, et indépendante aussi. Elle me précisera au cours de notre conversation que ni son ami, si sa famille, ne lui ont versé le moindre centime. Elle vit de ses créations depuis l’ouverture de La Boutique en août dernier.

Si elle a sa boutique, ce n’était pas le premier souhait de Marie-Hélène. Au départ, elle cherchait juste un atelier. "Je soude et j’émaille tout le temps, ce n’était pas agréable pour mon ami". De salons en salons, elle sympathise avec deux créatrices  (Cécile Simon et Zalie Smagghe) qui cherchent, de leur côté, une boutique. Et les voilà lancées dans l’aventure. En six mois, elles trouvent le lieu, refont les travaux et lancent La boutique.

Tout sourit à Marie-Hélène. En plus de La Boutique, elle est distribuée chez Les Fleurs, Merci et Les Mégères. Elle devrait bientôt être à Hong-Kong, en Allemagne et en Belgique. Du boulot en perspective pour la créatrice qui, tout en me parlant, n’a pas arrêté une minute de souder. "Je n’ai pas l’impression de travailler quand je travaille. Mais je travaille beaucoup ! Tout doit toujours être nickel. Et comme je fais tout de A à Z, je suis la seule responsable s’il y a un problème. Certes, on n’a pas de patron, mais nos boss, se sont les clients !".

Un vrai conte de fées ! "C’est le bonheur, quand je me lève le matin je suis motivée, et pour rien au monde je ne changerais". (Ca fait un peu mélo là quand même non? Me dit-elle, encore et toujours en riant !). Même pas pour créer des vêtements ? "C’est pareil, ça reste de la création".

La Boutique

18 rue  commines

75003 Paris