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L’activité de Stéphanie Melfort, dont le nom de créatrice est Magarel,  est très variée : confection de déguisements, de rideaux, retouches, ameublement et ateliers dédiés à la réalisation de lampes. D'ailleurs je ne m’attendais pas à ce profil de couturière quand j’ai flashé sur l’une de ses lampes lors du marché des créateurs "De l'autre côté du miroir" qui s’est déroulé au salon de coiffure "Au bonheur des dames" fin novembre (lire l'article sur le salon).

Une seule ligne de conduite : envers et contre tout, Stéphanie COUD ! Après un BEP de styliste modéliste spécialisé sur l’industrialisation du vêtement, elle créé sa première boutique de retouches et d’habillement. Mais l’activité ne lui plait pas trop. " C’est un monde à part, ce n’est pas parce qu’on est couturière qu’on est retoucheuse, j’ai un grand respect pour celles qui le font, car c’est un métier ingrat très mal payé " m’explique la créatrice de 39 ans.

Pas de souci, Stéphanie devient vendeuse dans une boutique de vêtements pour enfants. Deux ans plus tard, elle décide à nouveau de se mettre à son compte, après s’être formée dans l’ameublement pendant son congé parental. Stéphanie devient donc tapissière et un an plus tard, elle décide de donner des cours. "Le gros souci c’est que je me lasse très vite, je suis donc toujours en recherche de nouvelles techniques, de nouvelles expériences ".

Toutefois, la réalisation de rideaux, de stores et de textiles de maison lui permet de vivre, sans plus. Pour arrondir ses fins de mois, Stéphanie a décidé de revenir à la retouche, notamment pour les salariés de quatre grandes entreprises rennaises qui disposent d’une conciergerie. "Mon objectif n’est pas de créer à tout prix, mais d’avoir un salaire, pour moi la création n’est pas un but en soi. Vivre de ses créations est une douce utopie ". Pourtant, Stéphanie a de bonnes idées : la preuve, elle a gagné un concours de Marie-Claire Idées pour une trousse  multi usage.

Pour Stéphanie, ce qui compte se sont ses enfants, dont elle s’est d’ailleurs inspirée pour créer son nom de créatrice en rassemblant leurs prénoms : MAxent, AGAthe et RaphaEL.  "J’aurais pu faire de la coiffure, mais je ne voulais pas être enfermée dans un carcan". Elle aurait pu, mais finalement Magarel, qui refuse l’appellation de créatrice, "passe  sa vie derrière sa machine à coudre"… à créer.

Auteur : Agathe Descamps
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