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Des fées, des arbres magiques, des korrigans… Sans aucun doute, Mathilde Marlot, plus connue sous le nom de Sorsha, vit dans un monde enchanté. "A chaque fois qu’une personne dit qu’elle ne croit pas aux fées, l’une d’entre elles meurt. Alors j’y crois, j’y crois, j’y crois ! " me lance-t-elle tout en parlant de " ses parents moldus ", elle qui est " fascinée par tout ce qui est magique, la sorcellerie etles créatures ".

Et il est vrai que les fées de Mathilde m’ont transportée dans un monde merveilleux. Elle a l’art et la manière de manipuler de nombreuses matières (boutons, billes de bois pour la tête, fil de fer, lin non-tissé, des perles etc.) pour créer ces petits personnages colorés. Pourtant la "première spécialité"  de Mathilde, c’est la peinture. Après son bac L option arts plastiques, elle tente le concours des Gobelins pour suivre la formation de dessinateur de personnage "Design Character", mais elle n’est pas retenue.

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Elle commence alors les Beaux Arts à Caen, mais pour la spécialité qu’elle choisit – la communication et la pub – il fallait se procurer un Mac et passer 8 h/ jour devant un ordinateur, Mathilde renonce… et part en fac d’anglais. Quand elle arrive en Bretagne, elle fait cette fois-ci une fac d’arts plastiques. Et devient maman d'un petit garçon en même temps.

Elle pense à créer des fées quand elle est enceinte de son fils en 2003. Elle réalise alors un mobile avec trois fées " comme les fées bienfaitrices qui se penchent au dessus du berceau de La Belle au bois dormant ". Laissant cette idée de côté pendant plusieurs années, elle y repense quand elle rentre dans un magasin spécialisé dans les choses féeriques et en propose au commerçant. C’est lors de l’inauguration de la mairie de sa ville que Mathilde expose ses fées pour la première fois. Elle est repérée par l’organisatrice du Salon des Arts de Guichen, auquel elle participe en 2008. Et c’est le carton. S’ensuivent marchés et salons, comme Salicorn. Depuis trois ans, Mathilde n’arrête plus.

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Mais ce n’est pas pour autant que Mathilde laisse tomber la peinture, bien au contraire, après avoir vendu ses toiles représentant des chats sur Ebay, elle peint des femmes. Elle réalise également des sculptures végétales et des sculptures en papier, et de la peinture sur bois, par exemple sur le thème de la princesse au petit pois.  Pour ses peintures, elle s’inspire beaucoup dela littérature du 19ème : Goethe, Bram Stocker (Dracula), Lewis Caroll (Alice aux Pays Merveilles), Arthur Rackham (illustrateur de Peter Pan, d'Alice au Pays des Merveilles, des contes des frères Grimm). Elle aime aussi les préraphaélites tel que John William Waterhouse ou Edward Burne-Jones. Pas vraiment étonnant, le romantisme est à son apogée à cette époque."Je veux donner du aux gens du rêve et un peu de consolation parce que le monde dans lequel nous vivons est si triste " poursuit la jeune femme qui reconnaît "créer tout le temps, et plusieurs choses à la fois " confessant " détester les choses répétitives "et n’être " pas du tout organisée ". Pourtant, The Faery Factory semble fonctionner à toute vitesse, surtout à cette période de l’année. Quand je commande une fée à Mathilde, deux jours plus tard elle l’a finie.

Elle aimerait aussi illustrer des livres mais estime son "style trop vieille école". Ce que je lui fais surtout remarquer, c’est le fait que ses peintures sont assez sombres, comparativement aux petites fées malicieuses. "C’est vrai, les tableaux, c’est vraiment moi. C’est mon côté sombre. D’ailleurs, mes contes préférés sont ceux de Grimm. Et j'écoute du métal, même si j’aime la musique classique" raconte Mathilde en rigolant. Plus sérieusement, elle reconnaît que les gens sont souvent surpris par ses tableaux, car elle est " toujours en train de rire". Mais les tableaux ne se vendent pas, et les sculptures « plaisent énormément mais les gens n’ont pas le budget". La créatrice songe à les éditer en posters.

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Si Mathilde est une grande rêveuse, elle ne reste pas dans sa bulle, bien au contraire !  C’est elle qui propose aux créatrices Aurel-C et Laetitia Percheron de lancer une boutique à Plélan-le-Grand il y a quelques mois. Malheureusement, le passage est trop faible. Mais il en faudrait plus pour décourager la créatrice, qui a déposé un dossier pour ouvrir une boutique à La Gacilly, village touristique. " Dans la famille, on fait tout pour réaliser nos rêves. Pour obtenir une boutique, il fallait proposer quelque chose qui n’existait pas dans le village, alors j’ai remis un dossier pour une boutique dédiée aux contes et à la féerie. Je vais m’appuyer sur le pouvoir des fées " poursuit la jeune femme, qui aura la réponse dans quelques mois.

La créatrice que Mathilde souhaite vous présenter : Les 400 coups, un univers très coloré.

Les prochaines dates de Sorsha:

10, 11, 12 décembre: marché de créateurs chez Anne des Prairies à Rennes

17 décembre: marché de Noël de Guignen

18, 19 décembre: marché du solstice d'hiver à Paimpon, en plein cœur de la forêt de Brocéliande.

Le site de The Faery Factory : clic
Le Monde de Sorsha (peintures et sculptures) : clic

Auteur : Agathe Descamps
Nb posts : 215
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2 réponses to “Fées, sculptures et peintures : Sorsha nous ouvre la porte de son monde féerique”

  1. JolieM says:

    Bonjour,
    comment peut-on entrer en contact avec ce créateur? Aucun e-mail n’est indiqué sur votre article, ni sur son blog.

    Merci

    • Agathe says:

      Bonjour Jolie Moussette, je te prie de m’excuser pour la réponse tardive…
      Si tu te rends sur le blog : http://thefaeryfactory.canalblog.com/, tu trouveras, dans la colonne de gauche, juste en dessous du calendrier, un lien pour contacter Mathilde. Si tu n’arrives vraiment pas à la joindre, reviens vers moi, je te donnerais son adresse email. Bien à toi, bon weekend. Agathe